La responsabilité du vendeur fabricant

E-commerce 14226 Vues

Quelle est la responsabilité du vendeur qui fabrique lui-même ses produits et les vend via son site internet ou son magasin ? Quelles obligations doivent être respectées ?
La responsabilité du vendeur fabricant

Dans les pays développés comme la France les autorités publiques encadrent strictement la mise sur le marché de produits destinés aux consommateurs. Il existe ainsi une pléthore de textes législatifs et réglementaires qui viennent contrôler les conditions d’accès à la profession de commerçant, aux conditions de mise sur le marché du produit, aux conditions de la qualité du produit, etc.. Ce foisonnement de réglementation en matière de mise sur le marché de produits à destination du consommateur s’explique par le souci de préserver la santé et la sécurité des personnes, valeurs les plus protégées aujourd‘hui, même dans une société de consommation aussi libérale comme la nôtre.

Par ailleurs, dans les sociétés libérales l’organisation économique est verticale : en amont les industriels ou producteurs et en aval les distributeurs ou fournisseurs, le consommateur final se trouvant, lui, en bout de chaîne.  Cette organisation permet ainsi d’éviter la constitution de cartels et permet aussi aux acteurs économiques de se concentrer sur leur cœur de métier pour être plus productifs.

Il existe du reste un autre intérêt  à cet agencement économique, il concerne la question des responsabilités à rechercher en cas de dommage causé par l’un ou l’autre de ces acteurs. Le droit et, par conséquent, les tribunaux sont attentifs pour remonter la chaîne des responsabilités afin de dépister le véritable responsable. Un exemple de la recherche du responsable originaire nous est donné par la loi du 19 mai 1998 sur la responsabilité du fait des produits défectueux : cette loi insiste sur la distinction entre la responsabilité du fabricant et celle du vendeur quant à un défaut du produit.

Toutefois, les relations économiques ne sont pas réductibles à ce schéma et des fabricants peuvent aussi bien vendre eux-mêmes leurs produits. Il s’agira essentiellement de produits de première nécessité (produits alimentaires) car il est rare de voir un industriel vendre directement ses produits au consommateur (sauf exception, comme les ventes directes d’usines). Il en est ainsi par exemple du boulanger qui fabrique son pain et le vend directement au consommateur sans passer par un intermédiaire. Ou encore du cultivateur qui conçoit lui-même les confitures qu’il revend (bien que ce ne soit qu’une activité accessoire) Dans ce cas, il convient de s’interroger sur la responsabilité de ce vendeur et voir s’il y a lieu de la distinguer de celle du vendeur qui ne fait que commercialiser des produits déjà fabriqués par d’autres producteurs.

La responsabilité du vendeur-fabricant au regard du droit commun

Les juristes ont notamment justifié la responsabilité du vendeur à l’égard de ses produits tantôt par la théorie des risques, tantôt par celle du profit. Un vendeur doit être tenu pour responsable des risques qu’il introduit dans la société du fait de ses produits, comme il doit répondre des dommages causés en raison du profit qu‘il tire de son activité. Ainsi, les tribunaux considèrent-ils que le vendeur-fabricant est débiteur d’une obligation de mise en garde, d’un devoir de conseil ou de renseignement à l’égard de l’acheteur. Cette obligation est d’autant plus grande que le consommateur n’est pas en position de contrôler le produit et qu’il est contraint d’accorder toute sa confiance au vendeur.

En outre, tout vendeur est légalement tenu des obligations de conformité et de garanties contres les vices de la chose vendue (articles 1641 et suivants du Code civil). Sa responsabilité sera engagée toutes les fois que le produit vendu ne répond pas aux attentes primitives contractuellement convenues entre lui et l’acheteur. Cette responsabilité porte donc sur le bien lui-même. Mais qu’en est-il du dommage causé à la personne même de l’acheteur ou un tiers ?

Le vendeur, dès lors qu’il met sur le marché un produit, même fabriqué par ses soins, est un professionnel de la vente. Comme tout professionnel il doit se conformer à la législation en vigueur dans le secteur où il intervient. En vertu de l’article L421-3 du Code de la consommation :

Les produits et les services doivent, dans des conditions normales d’utilisation ou dans  des conditions raisonnablement prévisibles par le professionnel, présenter la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre et ne pas porter atteinte à la vie des personnes .

En utilisant le terme de « professionnel » cet article, qui fait directement référence à l’obligation de sécurité de résultat, s’applique au vendeur. A l’occasion d’une vente, Il pèse sur lui une obligation de sécurité qui commande de ne pas provoquer de danger pour la santé et la sécurité du consommateur.

La jurisprudence avait déjà retenu une telle obligation contractuelle à la charge du vendeur.  Le vendeur est de plein droit responsable de toutes les atteintes à la santé et à la sécurité des personnes (et même aux biens) selon un arrêt de la 1ère Chambre civile du 11 juin 1991 n°89-12.748. Le consommateur supporte la charge de la preuve d’un lien de causalité entre son dommage et le fait générateur (idée de siège du dommage ou d’implication comme en matière d’accident de la circulation).

Cette obligation contractuelle de sécurité dans la vente présente certains avantages au profit du consommateur puisqu’elle permet d’échapper au délai de deux ans pour agir prévue en matière de vices cachés. Surtout, contrairement à la responsabilité des articles 1641 et suivants du Code civil (vices cachés et conformité), elle n’exclut pas le recours à la responsabilité spéciale du fait des produits défectueux (articles 1245 et suivants du Code civil). Il est vrai que depuis l’insertion dans le Code civil des articles 1245 et suivants relatifs à la responsabilité du fait des produits défectueux, la  Cour de cassation a implicitement abandonné l’obligation de sécurité de résultat en matière de vente (pour les atteintes à l’intégrité physique).

Sur le plan pénal, c’est sur le fondement de la mise en danger de la vie d'autrui, délit prévu par l‘article 223-1 du Code pénal que l’atteinte à la santé et à la sécurité du consommateur est réprimée.

La responsabilité du vendeur-fabricant du fait des produits défectueux

La loi du 19 mai 1998 a transposé la directive européenne du 25 juillet 1985 sur la responsabilité du fait des produits défectueux. Cette loi a été insérée aux articles 1245 et suivants du Code civil. Il est précisé que le :

producteur est responsable du dommage causé par un défaut de son produit, qu’il soit ou non lié par un contrat avec la victime.

Ici il ne s’agit plus de « professionnel comme dans le Code de la consommation mais de « producteur ». Il convient donc de savoir si le vendeur qui fabrique lui-même ses produits entre dans cette catégorie de producteur.

Selon l’article 1245-5 et 1245-6 du Code civil, le producteur doit être regardé comme le fabricant du produit. Par conséquent, le simple vendeur n’est concerné par cette responsabilité du fait des produits défectueux que lorsque le producteur n’a pas été identifié ou lorsque ce vendeur n’a pas désigné le producteur dans le délai de 3 mois à compter de la demande de la victime.

Est producteur, lorsqu'il agit à titre professionnel, le fabricant d'un produit fini, le producteur d'une matière première, le fabricant d'une partie composante.

Si le producteur ne peut être identifié, le vendeur, le loueur, à l'exception du crédit-bailleur ou du loueur assimilable au crédit-bailleur, ou tout autre fournisseur professionnel, est responsable du défaut de sécurité du produit, dans les mêmes conditions que le producteur, à moins qu'il ne désigne son propre fournisseur ou le producteur, dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle la demande de la victime lui a été notifiée.

Cependant concernant le vendeur qui fabrique lui-même ses produits, il convient de le considérer comme entrant dans cette catégorie de producteur. En effet, n’étant pas un simple vendeur, c’est-à-dire un commerçant qui se limiterait à proposer le produit au consommateur final, mais concevant lui-même le produit, il devient l’unique responsable en cas de défaut du produit. Il sera donc responsable du dommage dont il résulte une atteinte à la personne ou à un autre bien que le produit défectueux lui-même si son montant est supérieur à 500 euros.

En conséquence, le vendeur-fabricant pourra voir sa responsabilité engagée dès lors que les conditions posées par l’article 1245-3 du Code civil sont réunies : un produit défectueux qui n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre et sa mise en circulation sur le marché.

Un produit est défectueux au sens du présent chapitre lorsqu'il n'offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre.

Dans l'appréciation de la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre, il doit être tenu compte de toutes les circonstances et notamment de la présentation du produit, de l'usage qui peut en être raisonnablement attendu et du moment de sa mise en circulation.

Un produit ne peut être considéré comme défectueux par le seul fait qu'un autre, plus perfectionné, a été mis postérieurement en circulation.

La responsabilité du vendeur-fabricant sera une responsabilité de plein droit, c’est-à-dire sans faute. La seule utilisation du produit par le consommateur suffira à conclure à la responsabilité du vendeur dès lors qu’il prouve l’existence d’un lien entre son dommage et le défaut du produit.  Mais le vendeur pourra s’exonérer par exemple s’il prouve qu’au moment où le produit a été mis en circulation, les connaissances techniques et scientifiques ne permettaient pas de déceler l’existence du défaut (article 1245-10 du Code civil).

Or même dans ce cas, l’article L423-2  du Code de la consommation relatif au risque de développement du produit prévoit que  le vendeur doit informer les autorités administratives compétentes sur les risques d’un produit déjà commercialisé. Par conséquent, il sera difficile au vendeur-fabricant de prétendre à l’exonération systématique, en alléguant que lors de la mise en circulation il ne lui était pas possible de déceler le défaut, compte tenu des connaissances techniques de l’époque.

En résumé, la violation d’une obligation de sécurité de résultat qui pèse sur le vendeur-fabricant pourra servir de fondement à une responsabilité pour un défaut des produits alimentaires (produits « fabriqués maison » du vendeur, ou les produits du boulanger, par exemple). Pour les autres produits (meubles corporels ou incorporels) fabriqués par le vendeur et qui comportent un défaut dont il résulte un dommage, c’est la responsabilité du fait des produits défectueux qui aura lieu à s’appliquer.

 
Obtenez un devis en 24 heures par nos avocats
Prestation demandée :
Pays ou organisation :
Type de contrat :
Votre besoin :
Votre besoin :
Votre besoin :
Vos informations :

* : champs obligatoires

Lectures en lien
Marteau de président, utilisé dans les tribunaux
Ecommerce 7590 Vues

Les conditions générales de vente servent à définir les règles de la relation client/acheteur. Toutefois, lorsque dans le cadre de l'e-commerce international un litige survient, quelle juridiction est compétente ?

un homme utilisant sa tablette pour surfer sur internet
Ecommerce 6997 Vues

L'achat à distance consiste à acheter un bien ou une prestation de services sur internet, par catalogue, téléphone, téléachat, publipostage, SMS... Les contrats portant sur les achats à distance sont réglementés.

Homme se tenant sur le pas de porte
Ecommerce 13457 Vues

Le démarchage à domicile consiste à solliciter le consommateur afin de lui faire souscrire un contrat. Dans bien des cas, le consommateur est en situation d’infériorité par rapport au vendeur, et cela peut le conduire à une commande qu’il regrettera peut être.

Livraison d'un colis
Ecommerce 13689 Vues

Quel est le délai de livraison légal à respecter ? Que faire en cas de retard/dépassement du délai de livraison ? Comment engager la responsabilité du commerçant ?

Des colis entassés dans une camionnette
Ecommerce 5362 Vues

La garantie de conformité ainsi que la garantie des vices cachés, sont des garanties dites d'ordre public qui visent à protéger les consommateurs.

Un homme réalisant des achats sur Internet
Ecommerce 11549 Vues

Quelles sont les conditions de validation et l'opposabilité des conditions générales de vente (CGV) d'un site e-commerce via la case à cocher et le clic de validation ?

Photo prise au travers de carreaux de lunettes
Ecommerce 8146 Vues

Quelles contraintes juridiques pour la vente de lunettes et lentilles sur internet ? De la tolérance dans le cadre de la vente à distance à l'autorisation officielle : suivi de l'évolution législative.

Une femme au téléphone
Ecommerce 6297 Vues

Aspects juridiques des commandes par téléphone, ou à distance, sans validation préalable des conditions générales de vente et opposabilité de ces CGV.

Marteau de président, utilisé dans les tribunaux
Ecommerce 4871 Vues

Une décision de la CJUE sur l'opposabilité des CGV concernant les sites e-commerce est venue condamner la France. En cause : le support de transmission des CGV qui doit être "durable".

Un tribunal prit en contre-plongée
Ecommerce 11613 Vues

Comment déterminer la juridiction compétente en matière d'e-commerce à l’international ? Quelles spécificités en Union Européenne et dans le monde ? Les notions de vente passive et vente active sont à prendre en compte.

Magasin avec un panneau promotionnel intitulé "special deal"
Ecommerce 52574 Vues

Un commerçant est-il en droit de refuser une vente à un consommateur ? Un bar peut-il refuser de servir un client ? En principe, oui, au nom de la liberté contractuelle du commerçant. Cependant, celui-ci doit avoir un motif légitime de refuser la vente sous peine de sanctions.

Des colis entassés dans une camionnette
Ecommerce 15617 Vues

En matière de vente à distance et notamment d'e-commerce, un droit de rétractation de 14 jours est accordé au consommateur. Il lui permet de se rétracter de son achat sans avoir à justifier de motifs ni payer de pénalités. Attention néanmoins, il existe des exceptions.

Téléphone avec vue sur le magasin d'applications
Ecommerce 7049 Vues

Quelles sont les contraintes juridiques pour distribuer une application mobile sur le Google Play Store ou l'App Store d'Apple ? Quelle rémunération pour les éditeurs ?

Soleil couchant prit d'un hublot d'avion duquel on voit l'aile
Ecommerce 23219 Vues

Le droit de rétractation de 14 jours en matière de vente à distance reçoit une exception dans le cadre d’une offre de vente de voyage sur internet. Cependant, afin de protéger le consommateur, des clauses jugées abusives sont interdites et le commerçant est responsable de plein droit en cas de préjudice ou d'inexécution du contrat.

Microscope dans un laboratoire, illustrant le dépôt de brevet
Ecommerce 4645 Vues

La vente en ligne de médicaments est strictement régie par la loi. Découvrez les aspects juridiques de la vente de médicaments sur internet par les pharmacies : limites, conditions et responsabilités.

Livraison d'un colis
Ecommerce 12238 Vues

Quel est le statut du dropshipping en France, quelle est la loi qui s'applique ? La responsabilité pèse t-elle sur le vendeur ou sur le fournisseur, notamment en cas de vices cachés ou de produits défectueux ?

Des mains remplies de billets
Ecommerce 3378 Vues

Aspects juridiques de la rémunération des particuliers sur internet (e-commerce, revenus publicitaires, plateforme de rémunération...). Quelles sont les contraintes liées à la rémunération des particuliers sur internet ?

Un tribunal prit en contre-plongée
Ecommerce 4330 Vues

La directive européenne sur l'e-commerce et ses conséquences sur les CGV des e-commerçants français : droit de rétractation, information du consommateur, livraison et retour des produits.

Marteau de président, utilisé dans les tribunaux
Ecommerce 15746 Vues

La loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), transpose la directive européenne sur le commerce électronique et pose ainsi un cadre à cette activité. Cette loi crée donc un droit général de l'internet.

Une tablette et un téléphone sur une table
Ecommerce 5505 Vues

Quelles sont les conditions de validité de l'acceptation des conditions générales de vente ? La présence d'un lien hypertexte suffit-elle ? La CJUE a rendu plusieurs décisions venant préciser cela.

une personne regardant son téléphone
Ecommerce 3956 Vues

Comment réagir en cas de publication par les visiteurs de contenus diffamatoires ou dénigrants sur un site internet? Comment se protéger en tant qu'e-commerçant ? La recherche des responsabilités n'est pas toujours chose aisée.

Un tribunal prit en contre-plongée
Ecommerce 4431 Vues

Quelles contraintes pèsent sur les commerçants depuis l'entrée en vigueur de la loi n° 2008-3 du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, dite Châtel ? Droit de rétractation, modalités de contact et information du consommateur.

Une femme au téléphone
Ecommerce 13131 Vues

La vente par téléphone fait partie intégrante des ventes à distance et, de ce fait, impose des contraintes particulières aux commerçants, notamment au niveau du droit de rétractation.

des livres dans une bibliothèque
Ecommerce 6324 Vues

La vente par internet fait partie intégrante des ventes à distance et, de ce fait, impose des contraintes particulières aux commerçants, notamment au niveau du droit de rétractation. La vente de livres n'y échappe pas.

Un homme réalisant des achats sur Internet
Ecommerce 7864 Vues

Les contrats conclus sur internet accordent au consommateur un droit de rétractation. Ce droit permet au consommateur de renvoyer le produit, sans avoir à régler d'indemnités, sans avoir à présenter de motifs, 14 jours après la réception du produit.

photo en noir et blanc de quelqu'un tapant au clavier de son MacBook
Ecommerce 15260 Vues

Qu'est-ce qu'un contrat de vente en ligne, qui se matérialise le plus souvent sous la forme de conditions générales de vente ? Comment est-il formé ? Quelles sont ses spécificités ?

une personne tapant au clavier de son ordinateur portable
Ecommerce 11702 Vues

Tout professionnel vendant des biens ou des services, que ce soit à destination de professionnels ou de consommateurs, doit se munir de conditions générales de vente (CGV). En l'absence de ces CGV, il s'expose à une sanction administrative.

une personne navigant sur Internet sur sa tablette
Ecommerce 7748 Vues

Parfois obligatoires, selon l’activité d’un site internet, les CGU ou conditions générales d’utilisation sont essentielles pour l’éditeur d’un site internet, quel qu’il soit. Elles ont pour fonction principale de régir les rapports entre l'éditeur et l'internaute ainsi que de prévenir éventuels conflits qui pourraient survenir.

statue d'une femme aux yeux bandés, avec une balance et une épée, symbolisant la Justice
Ecommerce 10056 Vues

Tout site internet doit faire figurer un certain nombre de mentions légales nécessaires à l'information du public afin d'être en conformité avec la loi, ce qu'ils soient édités à titre professionnel ou non-professionnel. En cas de non-respect, l'éditeur du site internet s'expose à des sanctions.

panneau sur lequel il est écrit "e-commerce"
Ecommerce 15133 Vues

Face à la multiplication des produits et des services dans notre société de consommation, il paraît essentiel de se démarquer grâce à une méthode de vente adaptée. Toutefois, il convient d’être prudent puisque plusieurs méthodes de vente sont illicites, tandis que d’autres sont soumises à des réglementations drastiques. 

Ecommerce 1632 Vues

L’intelligence artificielle désignée par l’acronyme « IA » devient aujourd’hui une technologie clé pour l’avenir. Toutefois, il reste à comprendre ce que l’on entend exactement par intelligence artificielle, mais également comment celle-ci affecte notre quotidien.